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 L'Oubli

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Plume Noire

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MessageSujet: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 15:46

Bon, par le passé j'ai posté quelques textes ici, retirés (conservation du copyright), mais je me suis dit que pourquoi pas en remettre un. Je tente donc. Bien évidemment, je ne vais pas parler de la copie interdite ou autre. Je me contenterai d'une petite précision de "contexte". J'ai écrit cette nouvelle pour un concours à l'origine, avec une limite de caractères je crois. Ça fait déjà un petit moment qu'elle a été faite, 1 an et demi je crois. Donc ce n'est sans doute pas la "version finale" de mon style d'écriture. Mais... bonne lecture quand même pour ceux qui tenteront.
(Pour les personnages, je ne me suis pas inspirée d'autre chose que de mon imagination, donc si des ressemblances surgissent, avec des personne ou même évènements... Elles sont dues au hasard.)


Dans le néant, ce sont premièrement mes oreilles qui s'éveillent, aux cris des enfants et au martèlement précipité de leurs petits pieds sur le sol goudronneux. Mes yeux ensuite s'ouvrent, pouvant observer la joie et le plaisir des visages insouciants, et la quiétude des mères discutant entre elles ou feuilletant un ouvrage. Il me faut encore quelques secondes supplémentaires avant de revenir totalement à la réalité, et sentir la chaleur du soleil. Elle parcourt mes bras nus, se répand à travers mon jean, mais il est impossible que je la perçoive autrement que de manière superficielle.
Je me lève du banc, et me dirige vers la sortie de l'aire de jeux, marchant entre les balançoires et le toboggan, déviant juste assez pour ne pas renverser les enfants qui ne regardent pas où ils courent. Je me sens déjà un peu mieux dans la rue. Un mercredi après-midi, en y réfléchissant j'aurais su que le lieu serait assailli à cette heure du jour. Ce n'est pas grave, je trouverai un autre endroit calme. Certains auraient pu s'émerveiller et trouver ces enfants adorables, ou du moins être touchés de les voir s'amuser de la sorte, mais pas moi. Dire que je ne les aime pas serait faux. En réalité ils m'indiffèrent. Et m'exaspèrent aussi, c'est vrai. Mais je n'y peux rien si je ne supporte pas leurs cris, et leur candeur, même si l’innocence est une chose belle et vite perdue.
Les rues de ce quartier ne débordent pas de monde mais ce n'est pas un mal. Cela pourrait surprendre, mais je ne les trouve pas encore suffisamment calmes. Non, je ne déteste pas les foules, en voir ou non, en faire partie ou non, je ne remarque aucune différence notoire, seulement je préfère ne pas les côtoyer, la solitude m'est bien plus appréciable. Croiser des visages heureux, ou des yeux vides, être bousculée par une vague de manteaux noirs, abordée par des inconnus, devoir m'excuser pour ne pas avoir été remarquée, non merci. Je ne peux tout simplement pas le supporter. Plus le supporter. Même la vie parfois me paraît d'une certaine inutilité...
Les gens me dévisagent sans honte, me fixent, me suivent des yeux pendant un moment, tout en se pensant aussi discrets que les meilleurs espions, jetant un simple petit coup d’œil et enregistrant tout ce qu'il est bon de remarquer. Peu de personnes se baladent avec un manteau épais, une écharpe, un bonnet et des gants par cette température aux alentours des quinze degrés, mais je n'y peux rien, je n'ai pas du tout chaud, et je ne suis pas en très bons termes avec l'hiver et le froid.
Je quitte les grands boulevards pour chercher les ruelles. La ville se désertifie progressivement sous mes yeux. Je ne me sens pas très bien, je dois continuer à marcher. J'arrive dans un autre parc, un vrai cette fois, avec de l'herbe simulant une grande plaine, et beaucoup d'arbres qui suivent les bordures et donnent un petit air de forêt pour qui s'y promène. Je lève la tête vers le ciel au bref éclat de lumière qui traverse les nuages, immédiatement suivi par un bruit sourd. La pluie commence à tomber juste après le deuxième grondement orageux. Les gouttes qui m'atterrissent dans les yeux m'obligent à les baisser et contempler le monde à ma hauteur. Les rares personnes qui se sont aventurées ici doivent le regretter, car elles se dépêchent de partir, s'abritant sous une capuche, un bout de vêtement ou un journal, un parapluie pour les plus prévoyantes. Je me contente de hausser les épaules, mettre ma capuche sur mon bonnet, mes mains dans les poches de mon manteau et avancer sous la pluie qui rapidement s'intensifie.
Une fois avoir traversé environ le tiers du parc, je me retrouve à enlever ces couches d'habits sur ma tête, et mes gants remplacent mes mains dans les poches de mon manteau, comme chaque fois qu'un espace devient suffisamment vide. Je continue à marcher, mes pensées dérivent progressivement sans que je ne m'en aperçoive, ou trop tard pour arrêter le flot dans lequel je me noie lentement.
Je suis seule à présent. J'ai du mal à comprendre qu'ils sont partis, et à l'accepter. Je ne veux pas déménager pour autant, malgré les propositions qui m'ont été faites par d'autres amis ou ma famille.
"Tu ne dois pas rester isolée, tu te renfermes sur toi-même. Même s'ils ne sont plus là ce n'est pas une raison, toi aussi tu dois continuer à vivre, suivre ton propre chemin. Et vends cet appartement, il est trop grand ! Vraiment, tu dois te reprendre en main, te laisser couler de cette manière... Ce n'est pourtant pas si horrible qu'ils ne soient plus avec toi..."
Oui, c'est vrai qu'après leur départ j'ai fait ce que les autres appellent une "dépression". Je ne mangeais plus, ne sortais plus, et passais mes journées assise sur mon fauteuil à regarder par la fenêtre ou les yeux dans le vague. Mais c'est juste que je n'avais envie de ne rien faire. Cela m'a permis d'enfin montrer de manière indirecte que je n'aimais pas les études, en les arrêtant du jour au lendemain sans en avertir personne. Un mensonge en soit. Mais à la sortie du lycée je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire, je n'avais pas un loisir particulier dont je me voyais faire mon métier. Je me suis engagée dans ces études d'ingénieur puis ai passé ce concours de technicienne en balistique, dans la police scientifique, pourquoi, je ne sais pas. Et puis avec le temps je me suis dit que je devais faire semblant d'avoir oublié, alors je passe mes journées à marcher dehors, j'essaie d'occuper le temps comme je le peux. Je n'oublierai cependant jamais le moment où ils sont partis : le car qui est venu les chercher, même pas un adieu de leur part, je ne pouvais pas bouger, ma gorge était sèche, et je disais au revoir alors qu'ils étaient déjà loin, avec les autres étudiants du véhicule.
Je suis devant chez moi, les cheveux complètement mouillés et gouttant au sol, un peu hébétée, mais je me sens néanmoins plus sereine qu'en partant, comme toujours. J'étais à ce point dans mes pensées, pour ne pas m'apercevoir que je quittais le parc, marchais dans les rues en direction de mon immeuble ? Avec un soupir résigné, je tape le code et pénètre dans le hall, puis prends l'ascenseur et déverrouille ma porte d'entrée. Je jette à terre mon bonnet, mes gants, mon écharpe et mon manteau, et me débarrasse du reste de mes habits sur le chemin de la salle de bain. Le contact de l'eau chaude me fait ciller. Je m'accorde quelques minutes de détente sous le jet brûlant, ne pensant à rien, puis prends une longue douche. La vapeur envahit la pièce.
J'enfile un épais pyjama d'hiver, et le crissement de mes chaussons résonne dans l'appartement vide tandis que je traîne des pieds jusqu'à la cuisine, puis le salon. Je m'installe au fond du fauteuil, les jambes en tailleur sur le siège, les mains autour de mon mug et mes yeux fixant attentivement le liquide bouillant, dont je sens la chaleur à travers le récipient. Je regarde la pluie qui continue de tomber sur la ville, et les nuages gris qui couvrent le ciel. Puis ma tête se tourne malgré moi vers le meuble, et la photo. Elle me serre dans ses bras, sa joue contre la mienne, tandis qu'il me soulève par surprise. Tous les deux rient, avec des visages réellement heureux. Derrière mon étonnement, on peut apercevoir un sourire. Le photographe a choisi le moment parfait. Les larmes se mettent de suite à couler lentement sur mes joues, je serre un peu plus ma tasse de thé.
Nous étions sortis un peu de la ville, et devions traverser une rue. Aucune voiture n'arrivait, alors plutôt que d'attendre le vert du feu piéton, j'ai préféré m'engager tout de suite sur la route. Eux ont attendu. Puis le feu a changé de couleur et ils se sont mis en marche pour me rejoindre. Au milieu du chemin, il a surgi de nulle part, à toute vitesse. Un car transportant une classe d'étudiants qui se rendait à l'aéroport pour un échange universitaire, d'après ce que j'ai su plus tard. Personne n'a eu le temps de réagir, il venait déjà de s'encastrer dans le camion arrêté au feu sur la voie contraire, balayant les deux silouhettes au milieu de la route. Pas d'autres personnes que moi pour raconter l'accident. La mort aime plaisanter et nous rappeler que peu importe ce que nous faisons, c'est elle qui décide et a le dernier mot. Ma mauvaise habitude de ne jamais emprunter les passages piétons ou attendre le feu vert m'a sauvé la vie, et mes deux meilleurs amis ont payé le fait de respecter le code de la route.
Mon cœur saigne, et cette fois mon corps a froid alors que la fièvre me possède à l'intérieur. C'est toujours comme ça, j'ai l'impression d'avoir un cœur de glace, ou de pierre, qui ne fonctionne pas, et j'ai besoin de me rappeler, de revivre ce moment pour le sentir battre, prendre conscience du sang chaud qui y circule. La vanne des émotions se rouvre, je deviens hypersensible, riant ou pleurant pour presque rien, alors qu'une distance infranchissable est établie entre moi et le monde le reste du temps. Mon thé ne me réchauffe plus les mains, mais ne fait qu'augmenter le feu intérieur. Et je ne peux m'empêcher de m'attendrir devant cette photo, cette autre vie ensemble. C'est tout ce qu'il me reste d'eux, avec un pull qu'ils m'avaient offert, leurs familles sont venues reprendre toutes leurs affaires. Mon esprit s'amuse avec mon âme : soit il la coupe comme la glace, soit la ronge comme l'acide. Et les moments de chaleur ont beau être les moins nombreux, les plus dangereux et douloureux, ce sont ceux que je préfère. Parce que je souffre.
©Plume Noire


Dernière édition par Plume Noire le Mar 31 Mai 2016 - 21:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 20:49

(clignements d'yeux ébahis)
C'est superbement bien écrit. Tu t'es drôlement appliquée. Tu fais durer l'attente de la connaissance de ton personnage. Tu donnes envie de lire, tu passe par les sentiments, que tu précises légèrement à chaque fois. J'aime beaucoup. Ton texte pourrait être un passage d'un livre d'un grand écrivain.
En commentaire négatif, j'en ai un seul qui me vient à l'esprit maintenant (le reste viendra quand ta nouvelle aura fait son chemin dans ma tête), c'est l'emploi de atterrir avec les gouttes. Je trouve que ça rompt un peu avec le charme poétique, le rythme agréable que tu donnes. Je pense que tu peux trouver un mot un peu plus "gracieux" qui conviendrait mieux.
Plume Noire a écrit:
Les gouttes qui m'aterrissent dans les yeux
Je mets à jour une faute de Plume Noire. Il y a deux t à atterrir.

Est-ce que ce tête est un description de ce que tu ressentirais ou une pure fiction?
Autre question :
A qui penses-tu en écrivant sur la mort à cause du respect des passages piétons et du feu vert?
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMar 31 Mai 2016 - 22:12

Je ne vois absolument pas de quelle faute tu parles... (celle corrigée peut-être ?)
Si juste un mot mal employé est ce qui ressort de négatif, alors je m'en tire bien. Vraiment, je suis contente si tu apprécies ce texte, et que tu n'as pas grand-chose à redire, les relectures successives ont donc été utiles. C'est vrai que comme c'était pour un concours, je l'ai un peu plus travaillé, l'améliorant petit à petit (contrairement à mon roman, dont tu n'as "que" le premier jet).

Pour tout ce qui est rapport aux sentiments, il s'agit de fiction (sauf le passage avec les enfants, et j'ai fais un peu d'auto-dérision par rapport à l'hiver).
Pour la mort, je souhaitais quelque chose d'ironique, pour pouvoir le traiter de manière amère, et je voulais une situation tirée du quotidien. Donc j'ai cherché, pensé à ce que j'ai vécu, et je me suis rappelé cette remarque qu'on me fait souvent sur mon "imprudence à traverser en dehors des passages piétons et aux feux rouges". Alors je me suis dit que ça pouvait être l'élément dont j'avais besoin. Et j'ai essayé de trouver un décor autour de cette idée afin de pouvoir semer une fausse piste avant dans le texte, d'où cette histoire de départ dans un car, avec les autres étudiants, partis sans un au revoir pour elle. Je ne sais pas si tu as tout de suite compris mon entourloupe, ou si tu t'es "laissé avoir", pour découvrir avec la chute que j'ai menti...
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 20:11

Une rupture est souvent volontaire surtout lorsque Kao le décrète. La rupture permet de choquer le lecteur ce qui dans ce type de texte est une bonne chose.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 21:09

Oui, de celle que tu as corrigée... au moins as-tu eu l'honnêteté de ne pas modifier mon message.
D'ailleurs je peux en souligner une autre? De conjugaison cette fois-ci.
Plume Noire a écrit:
et que tu n'as pas grand-chose à redire
C'est du subjonctif, donc c'est "que tu n'aies". Enfin je pense...


J'ai vraiment l'impression que tu guides. je ne me sens pas perdu comme parfois quand les détails ne sont pas organisés, ou qu'ils manquent. C'est vraiment... travaillé. Mais cela reste naturel.
J'ai beaucoup aimé le fait que les sensations reviennent tour à tour au début, comme un réveil. Peut-être que tu pourrais préciser sur quoi elle est (sol, banc?) justement dans la continuité de ce réveil du corps.
Je dois avouer que je me suis laissé avoir. Preuve que c'était bien mené. Je te connais un peu, du coup j'ai cru que c'était une image de ce que tu vivais. Mais... Tu m'assures le contraire alors je vais arrêter d'essayer de faire des rapprochements. Pauvre C... elle s'en prend plein la tête sur ce site...

Kao a raison. Je peux te demander le sujet du concours si jamais tu le retrouves?
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 21:18

Allancien a écrit:

@Plume Noire a écrit:
et que tu n'as pas grand-chose à redire
C'est du subjonctif, donc c'est "que tu n'aies". Enfin je pense...
L'usage de que ne signifie pas forcément la présence de subjonctif à sa suite. Le subjonctif peut soulever un manque de certitude sur l'action, l'indicatif ici utilisé montre une certitude.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeMer 1 Juin 2016 - 21:24

Non, ça marche aussi, il s'agit de ma deuxième proposition, à relier à la principale : "je suis contente si tu n'as pas grand-chose à dire".

Le but justement est de mettre des œillères au lecteur pour qu'il suive sans se poser la piste que je lui impose. Qui ici est fausse...
Comment ça une image de ce que je vivais ?

Je pourrais tenter de le retrouver, mais je n'y arriverai pas, c'est trop loin, que ce soit dans ma mémoire ou chez ma source.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:03

Oui, mais là le subjonctif s'impose. Sinon ça sonne faux (pour moi). Certes "que" n'implique pas subjonctif, mais subjonctif implique "que". En plus, Plume annonce une condition (au sens grammairien, pas courant). Or, le temps de la condition c'est le subjonctif quand on est à l'indicatif. Mais je conçois et comprends que cela ne vous dérange pas en le lisant. Ce temps est de moins en moins utilisé, ce qui fait qu'on n'a plus forcément l'habitude de l'utiliser (petite pique ;)).
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:20

Dans ce cas tu n'as pas saisi la nuance et le sens réel de la phrase qui implique bel et bien un indicatif.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:27

Justement, c'est ici un "que" qui n'implique pas le subjonctif.
"je suis contente si tu n'aies pas grand-chose à redire". Ça n'a pas de sens, il s'agit même d'une erreur.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:30

Si? Pourquoi remplaces tu que par si?
Je me trompe peut-être Kao, enfin bon pour moi, quand je lis cette phrase, j'ai toujours l'impression que ça sonne faux. Comme quand tu écoutes quelqu'un parler.
Mais je conçois pouvoir me trouver dans l'erreur (pas comme les dieux). Il n'empêche que même en allemand (qui pour une fois ont la même grammaire que nous) il y a bien subjonctif après ce genre de propos...
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:46

Plume Noire a écrit:
Non, ça marche aussi, il s'agit de ma deuxième proposition, à relier à la principale : "je suis contente si tu n'as pas grand-chose à dire".

Il s'agit de deux subordonnées, et le "si", quand la principale est au présent indicatif, nécessite par concordance l'emploi également du présent indicatif, d'où son utilisation. Les deux subordonnées étant introduites de manière identique, il n'y a pas de raison que tu sois dérangé par le présence de ce temps juste dans la seconde.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeJeu 2 Juin 2016 - 19:55

(clignements d'yeux d'illuminé par on ne sait quelle révélation)
Je crois que ta phrase dans son contexte avait une grammaire trop compliquée pour mon simple esprit de simple humain.
Pour une fois que tu disais quelque chose de très positif (je n'ai pas l'habitude que tu dises "contente" ou "heureuse"), je n'ai pas pu m'empêcher de te reprendre. A tort en plus...
*offre des œillets roses et noirs*


Quand tu veux, tu peux te montrer pédagogue...
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 13:53

Ah bah quand même, on y est arrivés au final ! C'était un peu laborieux...
Donc on est d'accord, ma phrase est correcte, et quand tu la lis elle ne te paraît plus étrange... (et puis il faut arrêter, je ne suis pas SI négative...)
Ça serait bien que des oeillets de cette couleur existe... Mais ils sont très beaux au naturel aussi.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 19:50

Forcément quand un loup s'adresse à une souris électrique, le courant passe mal.
Si, tu es SI négative. Tu ne t'en rends peut-être juste pas compte.
La fleur à la couleur la plus foncée tire sur le violet. Ce n'est pas pour tout de suite dans l'histoire de l'évolution florale, les pétales noirs.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 19:55

Et le loup s'est un peu intéressé à cette souris dû à son électricité. Mais au fond, ça ne reste qu'une souris.
Non, je ne m'en rends pas compte.
Je sais.

Du coup cette histoire de subjonctif t'a fait dévier du commentaire plus approfondi que tu voulais faire, ou il n'y en a tout simplement pas ?
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 21:35

Mais elle reste électrique, ce qui reste un danger potentiel pour le loup.
Celui que tu as cru comprendre que j'allais faire ? Oui, je t'en ferais un si tu veux. Accorde-moi du temps, par contre. J'aimerais enfin poster sur King's Game, je dois (re)faire un plaidoyer (qui sera le dernier quelque soit ta réponse) pour le vocabulaire. J'ai aussi parallèlement un petit paquet par mail que tu m'as envoyé (et j'aimerais pouvoir le continuer, car je me suis arrêté dans un moment très intéressant). Et je n'ai pas des horaires aussi flexibles que les tiens.
Étrange que je rappelle tout ça alors que l'intitulé est "L'Oubli".
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 22:29

Ah non il y avait un message complément, que j'ai sauté quand j'ai passé en revue la page, autant pour moi.
Concernant le vocabulaire, j'ai répondu entre temps, comme tu pourras le voir.
Tu as finalement terminé ta lecture de KG 2 ? Si ton personnage n'est pas directement relié à Misa, Chiemi, Hideki ou Yosuke, tu n'as pas besoin de lire KG1. Sinon oui, ça servirait pour mieux voir les relations entre ces personnages.
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MessageSujet: Re: L'Oubli   L'Oubli Icon_minitime

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